Les tribulations d'un mage en Aurient (Terry Pratchett)

Publié le par Daegann

    Qui ne connaît pas le disque monde du fabuleux Terry Pratchett. Sans conteste l'un de mes auteurs préféré, j'ai toujours aimé plonger dans les annales du disque monde depuis que j'ai découvert cet univers médiéval fantastique burlesque et parodique. Je suis encore loin d'avoir lu tout les Pratchett mais je m'y suis remit il y a quelques temps après une longue pause. Dans l'ensemble j'ai beaucoup apprécié tous ceux que j'ai lus mais certains m'ont, pour une raison ou pour une autre, d'avantage intéressé (La Huitième couleur, La Huitième fille, Au Guet). Les tribulations d'un mage en Aurient fait partie de ces romans que j'ai énormément apprécier. Déjà parce qu'il marque le retours de Rincevent, mage branqu' pessimiste et cynique et puis tout simplement parce que ce roman est vraiment grandiose.

    Le synopsis de départ est relativement simple (quoi que plus subtile que le résumé que je vais en faire) : Rincevent est "ramené" à l'Université de l'Invisible à Ankh-Morporkh pour être "envoyé" au coeur de l'empire Agatéen réclamant la venue du "Grand Maje" (avec la faute, c'est bien pour ça que Rincevent est envoyé d'ailleurs puisque c'est le seul à avoir écrit "MAJE" sur son chapeau, pour ça et parce que finalement personne à l'université n'a envie d'y aller). En fait, pendant ce temps, à l'autre bout du Disque-monde, le seigneur Hong complote pour prendre le pouvoir. Mais ce qu'il ne pouvait pas prévoir c'est Rincevent, Cohen le Barbare et sa horde d'argent (venu faire le plus gros casse de tout les temps en tentant de dérober ce qu'aucun héro barbare n'a jamais tenté de dérobé) et dans une moindre mesure l'armée rouge initialement formé d'une poigné de pseudo révolutionnaire dont la seule action est grosso modo de scandé des slogans encore très influencé par une certaine politesse culturel : "Mort prématuré aux oppresseurs à un moment qui leur conviendra !"

    Bref tout ce beau monde va évoluer autours de thèmes parodique tel que l'empire chinois, le totalitarisme ou bien sûr l'heroic fantasy. L'histoire met un peu de temps à se mettre en place au début du livre mais une fois l'action arrivé sur le sol Agatéen, on est lancé et on ne peut plus s'arrêter de lire. Le tout reste toujours cohérent et bien pensé, on retient son souffle sur toute la fin du roman qui va crescendo et le final est très très bon. Ajoutons à cela des moments de grande branquitude et on obtient un excellent livre. Que je conseil bien sûr mais pour pleinement le savourer il faut avoir déjà lu des romans du disque monde et si c'est le cas, je n'ai sûrement pas besoin de vous le conseillé vu que vous finirez probablement par le lire à votre tour...

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